BTH – Sylvain berthaume
Quel est ton parcours, ton identité ?
«BTH» ma signature est la contraction de mon nom de famille, Sylvain Berthaume.
Né en 1968 en région parisienne. Mon parcours n’a pas commencé sous les meilleurs auspices. Inadapté au système scolaire, utilisant mon temps plutôt à rêver et à dessiner qu’à étudier, je me suis réfugié dans le sport qui a été source d’ouverture, de lien social et dans la peinture qui a été mon moyen d’expression. C’est naturellement que je suis entré dans une école d’art plastique parisienne «sornas» en 1983. J’ai travaillé dans divers emplois, à dessiner des vêtements ou à créer des logos entre autre. Puis j’ai trouvé mon chemin dans la presse comme directeur artistique durant 24 ans. C’est dans ce métier que j‘ai forgé une solide expérience de l’équilibre des formes et des couleurs. Je n’ai jamais vraiment lâché le pinceau mais le temps ne m’a pas permis de travailler suffisamment pour m’affirmer et trouver mon chemin. Depuis 2017 j’ai tout lâché pour me consacrer essentiellement à l’art.
Comment définirais-tu ton univers, ton style ? plutôt moderne, ultra design, de famille, broc’ ?
Ma peinture ne s’interdit aucune influence, elle s’inspire tout autant de l’impressionnisme, de l’abstraction que du street-art, elle est en permanente évolution.
Mais mon moteur restera toujours ce que Marcel Duchamp définit parfaitement ici, « C’est le regardeur qui fait le tableau ». Mes tableaux ont ceci de commun qu’ils sont d’un réalisme approximatif pour que le regardeur soit toujours actif. J’intègre dans ma façon de travailler une partie figurative et une autre floue voir abstraite. C’est la seconde partie de l’œuvre que le regardeur s’approprie pour projeter ses émotions et sa vision personnel.


Quelles sont tes sources d’inspirations (réseaux sociaux, designers, blog, …) ?
J’ai toujours pensé que la peinture n’était pas une fin en soit. Elle a tout au long de l’histoire servi la propagande politique et religieuse, cristallisé et canalisé l’idée qu’on se faisait de nous et de nos dieux. Je persiste a penser qu’elle peut de façon claire ou insidieuse être encore un outil politique et philosophique.
Mes sujets d’inspirations sont :
.La société de consommation à laquelle nous vendons notre âme comme dans «La Beauté du diable » (René Clair 1950),
…celui que l’on nomme « l’étranger » (d’Albert Camus 1942)
…«Le Deuxième Sexe» (Simone de Beauvoir 1949)
…une société liberticide au nom du bien être de l’homme « Brazil » (film réalisé par Terry Gilliam en 1985).
Tous ces sujets aussi important les uns que les autres n’en font qu’un… Ouvrons les consciences et trouvons la façon dont nous pourrions grandir.
Quels sont tes (ou ta) couleurs de prédilection pour ton intérieur ?
J’aime la matière quelle qu’elle soit mais j’ai un faible pour le béton en peinture et le fer pour la sculpture. J’utilise aussi bien sûr de l’huile, de l’acrylique, des feuilles d’or, je n’ai pas vraiment de limite dans ce domaine.
Un objet ou meuble que tu as « relooké – fabriqué » et dont tu ne pourrais plus te séparer ?
Je pense qu’il faut se séparer du présent pour laisser la place à l’avenir tel le phénix, pour réinventer encore et encore.
Quel a été ton projet dont tu es la plus fière ?
Il est en cours de réalisation. Je suis toujours passionné et motivé par le sujet du moment, c’est ce qui me fait avancer.
Quel est ton produit « chouchou » de nos gammes ? et Pourquoi ?
Loft béton original
Un mot pour la fin ?
L’avenir ça se rêve,
ça se dessine
et ça se réalise…



